Par tous les temps, les légumes et fruits frais de qualité du REO Veiling sont préparés pour le marché par près de 1000 producteurs membres actifs, experts et engagés. Chacun d'entre eux a sa propre histoire qu'il aimerait partager avec vous. Cette fois, nous vous présentons Dries Leenknegt et Annelies Debaene de Hooglede. Ils aiment partager leur passion pour la culture de laitues alternatives en plein air.
- Il pleut doucement lorsque nous entrons dans le champ où Dries et Annelies coupent les laitues. Beaucoup de pluie est annoncée pour aujourd’hui. Dries est content avec la pluie, pour la laitue, mais aussi parce que le niveau des eaux souterraines s'élève.
Dries : « Je suis un vrai fils de fermier. (rires) Mon père, mon grand-père, mon arrière-grand-père, peut-être même les générations précédentes, étaient tous des agriculteurs. Mon père cultive encore toujours, comme mon frère. Je suis allé à l'école d'horticulture et ensuite j’ai travaillé comme employé. En fait, je n'ai jamais voulu faire autre chose. C’était pour moi évident que je lancerais ma propre entreprise. »
Annelies : « (rires) Je suis la fille d'un fermier. Aussi dans ma famille, c’étaient tous des horticulteurs et des agriculteurs. A la maison, on cultivait des poireaux et des choux-fleurs. Ils étaient destinés à l'industrie et étaient transportés dans des conteneurs, donc complètement différent de ce que nous faisons aujourd'hui. Non, je n'ai pas fait des études d'horticulture, mais les sciences infirmières. Même au début de l'entreprise, j'ai continué à travailler comme infirmière, ce n'est que quand les jumelles (les filles Charlotte et Elise) sont arrivées que j'ai décidé d'entrer en plein temps dans l'entreprise. »
Dries : « Je viens de Gits, Annelies de Staden. (riant) Nous habitons maintenant un peu au milieu. En 2014, nous avons acheté l'entreprise au pied de la colline. Il y avait une serre, mais vite nous avons commencé à cultiver à l'extérieur. Au début, c'était un peu chercher, la première année, on a commencé à cultiver du céleri-rave et peu après, du chou-fleur, du céleri vert et de la laitue. Aujourd'hui, nous cultivons également des courgettes et, en hiver, des poireaux, des choux, de la laitue de serre et de la laitue en plein champ. Ces différentes cultures sont un choix conscient de répartir les risques et de ne pas mettre tous les œufs dans le même panier. »
- Il commence à pleuvoir de plus en plus fort. Annelies continue à couper imperturbablement les laitues. Elle dit qu'elle préfère travailler à genoux plutôt que - comme Dries - se tenir courbée. Elle rayonne de l'énergie pure. Elle est enceinte de leur troisième enfant. Tant qu'elle se sent bien, elle continue à travailler dans le champ, mais il y a aussi beaucoup de travail administratif à faire. Les nuages sombres donnent une lueur rouge-vert au champ. Pourquoi ont-ils choisi ces variétés alternatives de laitue ?
Dries : « Ce sont les variétés de laitue les plus courantes qui se vendent bien au cadran, donc pour nous c'est très important. Cultiver en plein air était aussi un choix conscient, en partie parce que l'investissement est moins important qu'avec les serres, et je pense que la laitue cultivée en plein champ a un goût et une couleur différents, et est aussi plus ferme. Ici la couleur est rouge foncé, dans les serres un peu plus marron. La culture en plein air est plus risquée et très dépendante des conditions météorologiques, dans la serre, vous pouvez tout régler un peu mieux. Ce sont deux cultures totalement differentes. »
- En fonction de la météo, on pourrait le dire. Les averses et l'ensoleillement se succèdent à un rythme rapide.
Dries : « Ce champ est situé haut et cela a ses avantages et ses inconvénients : quand il pleut, il ne peut pas être inondé, mais on attrape plus de vent ici que sur les parcelles situées plus bas. Il s'agit d'un sol sablonneux limoneux, un sol assez sensible à l'érosion et en plus sur une colline .... (regarde autour de lui) Maintenant ça va, la pluie est bonne pour la laitue, mais quand il pleut beaucoup en peu de temps, je tiens parfois mon cœur... »
« Je loue mes parcelles, la rotation des cultures est importante, tout comme la répartition du travail. Nous cultivons consciemment quatre types de laitues prêtes à être récoltées avec une différence d'une semaine. La feuille de chêne vert peut être récoltée le plus rapidement, ce qui prend environ 3 semaines. Le lollo rossa a besoin de 5 semaines. Au printemps nous plantons toutes les trois semaines, en été tous les 14 jours, vers la fin de l'été nous devons planter tous les trois jours pour avoir une laitue continue. Au début, ils ne poussent pas si vite, mais vers la fin de la culture, ils poussent très vite. Au printemps, nous les couvrons de laine polaire et cette année, nous avons aussi essayé des dômes. Vous pouvez couper la laitue sous les dômes une semaine et demie plus tôt, mais.... Les dômes coûtent cher, nous devons encore évaluer le résultat. »
- Il pleut fort maintenant, mais l'été dernier, il faisait sec et la laitue aime avoir les pieds mouillés, non ?
Dries : « Pas de pieds mouillés, non, mais la laitue a besoin d'humidité. Nous arrosons aux pistolets parce qu'ils ont des gouttelettes plus fines qu'un moulinet qui éclabousse trop de terre et salit la laitue. Pour l'instant, l'eau n'est pas un problème, mais je tiendrai mon cœur quand il sera encore si sec cet été. Hier, il a plu 3 litres ici, mais c'est trop peu, le sol doit être un peu humide, maintenant il n'est pas encore assez humide. »
- Annelies est à genoux, coupant laitue après laitue et - après avoir enlevé les feuilles inférieures - les pose immédiatement dans une caisse. Après 8 pièces - comme ça va vite ! - la caisse est pleine. Chaque rangée est généreusement arrosée et les caisses sont également pulvérisées avant d'être empilées sur des palettes qui disparaissent dans le camion.
Annelies : « A la maison, nous mouillons les caisses à nouveau, nous insérons la carte et les caisses sont placées dans la chambre froide jusqu'à ce que Dries les apporte au Veiling. La laitue ne peut absolument pas rester dans la chaleur. Parce qu'elle est compose principalement d'eau, elle se fane très vite. À la maison, la laitue se conserve le mieux dans un sac plastique au réfrigérateur, après une journée le pulvériser pour qu’elle restera croquante. Mais la laitue n'est pas un produit de stockage, le plus tôt vous la mangerez, le mieux ce sera ! »
Dries : « Nous allons avec tout - y compris les autres cultures – au cadran, et c'est un choix conscient. Le producteur apporte le produit le jour même au Veiling où il est mis au cadran le lendemain matin. Mais nous travaillons aussi pour le label de qualité « Fine Fleur », ce dont nous sommes très fiers ! Cela nous donne encore plus de satisfaction. À 7 heures du matin, nous informons le Veiling combien de palettes on peut livrer, puis nous coupons la laitue et pendant la coupe, elle est vendue, à 10 heures, nous devons être au Veiling et à 11 heures, notre laitue est sur le camion direction le magasin… La laitue Fine Fleur est super fraîche ! Ça ne peut pas aller plus vite ! »
Dries : « Nous avons commencé notre entreprise à partir de zéro. C'est un travail difficile, oui, mais nous sommes fiers de ce que nous faisons, de notre laitue et de nos autres cultures, et nous voulons toujours faire mieux."
Annelies : « C'est agréable, on travaille presque toujours à l'extérieur, même quand il pleut, je profite de ce que je fais. (regardant autour d’elle) Vous voyez vous même, pas tout le monde a une vue aussi fantastique pendant son travail ! Nous pouvons aussi organiser nos propres horaires, de sorte qu’il y a toujours quelqu’un qui peut conduire les filles à l'école. Et nous essayons de ne plus aller dans le champ après 17h, pour être à la maison. (rires) Il y a aussi assez de choses à faire. Bien sûr, nous ne pouvons pas faire un long voyage, mais une journée à la mer ou un tour à bicyclette en famille, on fait régulièrement. En fait, notre travail est notre hobby. »
Dries : « Nous faisons le plus possible à deux, mais bien sûr nous ne réussissons pas toujours. On n’a pas du personnel permanent, nous avons du personnel temporaire à notre disposition pendant les périodes de pointe. Nous les accueillons et informons bien, de cette façon ils donnent le meilleur d'eux-mêmes et ils reviennent avec plaisir. (Grand sourire) Nous aimons aussi être sans personnel pendant un certain temps, sinon vous ne serez jamais à l'aise. Les soirées ensemble sont notre petit luxe. »
Quelques conseils de Dries et Annelies
- Avec leurs feuilles joliment frisées, les 'lollo's sont l'exemple de base des types de laitue qui ne forment pas une tête mais une rosette à feuilles ouvertes avec des feuilles tendres fortement incisées. Lollo bionda et sa sœur rouge lollo rossa sont d'origine italienne. Elles ont un goût plus doux et légèrement plus sucré que la laitue commune.
- La feuille de chêne qui est très populaire, est aussi une laitue qui ne forme pas une tête solide. Les feuilles ont la forme d'une feuille de chêne américain et sont brun-rouge à l'extérieur, la partie centrale est vert pâle. Cependant, il existe également une version entièrement verte. Le goût de la feuille de chêne est un peu plus épicé, un peu plus noiseté.
- Quelle que soit la laitue que vous choisissez, elles sont toutes riches en vitamines (surtout C et A), minéraux et oligo-éléments. La laitue favorise la digestion et constitue un excellent contrepoids aux plats légèrement gras. Et un plus : vous pouvez en manger autant que vous voulez, ça ne vous fera pas grossir !
- Il pleut doucement lorsque nous entrons dans le champ où Dries et Annelies coupent les laitues. Beaucoup de pluie est annoncée pour aujourd’hui. Dries est content avec la pluie, pour la laitue, mais aussi parce que le niveau des eaux souterraines s'élève.